Etiqueta: Maximilien Robespierre

  • Dernier discours

    Citoyens, Que d’autres vous tracent des tableaux flatteurs : je viens vous dire des vérités utiles. Je ne viens point réaliser des terreurs ridicules répandues par la perfidie ; mais je veux étouffer, s’il est possible, les flambeaux de la discorde par la seule force de la vérité. Je vais défendre devant vous votre autorité…

  • Sur les ennemis de la nation

    Citoyens, Ce sera un beau sujet d’entretien pour la postérité, c’est déjà un spectacle digne de la Terre et du Ciel, de voir l’Assemblée des représentants du peuple français placée sur un volcan inépuisable de conjurations, d’une main apporter aux pieds de l’éternel Auteur des choses les hommages d’un grand peuple ; de l’autre, la…

  • Sur la Constitution à donner à la France

    L’homme est né pour le bonheur et pour la liberté, et partout il est esclave et malheureux ! La société a pour but la conservation de ses droits et la perfection de son être, et partout la société le dérade et l’opprime ! Le temps est arrivé de le rappeler à ses véritables destinées ;…

  • Contre Brissot & les girondins

    Une faction puissante conspire avec les tyrans de l’Europe pour nous donner un roi, avec une espèce de constitution aristocratique. Elle espère nous amener à cette transaction honteuse, par la force des armes étrangères, & par les troubles du dedans. Ce système convient au gouvernement anglais, il convient à Pitt, l’âme de toute cette ligue…

  • Opinion sur les subsistances

    Parler aux représentants du peuple des moyens de pourvoir à sa subsistance, ce n’est pas seulement leur parler du plus sacré de leurs devoirs, mais du plus précieux de leurs intérêts. Car, sans doute, ils se confondent avec lui. Ce n’est pas la cause des citoyens indigents que je veux plaider, mais celle des propriétaires…

  • Sur l’influence de la calomnie sur la Révolution

    Citoyens, Je veux vous entretenir aujourd’hui d’un sujet qui n’a point encore été traité, que je sache, par aucun écrivain politique. Je parle du pouvoir de la calomnie. Il fallait une révolution telle que la nôtre, pour la déployer dans toute son étendue. Je vais vous révéler les prodiges qui l’ont signalé ; & vous…

  • Les discours contre la guerre

    Premier discours contre la guerre, prononcé au club des Jacobins le 18 décembre 1791 Messieurs, La guerre ! s’écrient la cour & le ministère, & leurs inombrables partisans. La guerre ! répète un grand nombre de bons citoyens, mus par un sentiment généreux, plus susceptibles de se livrer à l’enthousiasme du patriotisme, qu’exercés à méditer…

  • Le suffrage universel

    Le projet de vos comités tend à changer l’esprit de votre Constitution ; jamais question, du moins, ne mérita, de la part de l’Assemblée nationale, une attention plus sérieuse. Les comités vous proposent de supprimer le marc d’argent à une condition qui me paraît infiniment plus injuste et plus onéreuse à la Nation. Les motifs…

  • Sur la fuite du roi

    Ce n’est pas à moi que la fuite du premier fonctionnaire public devait paraître un événement désastreux. Ce jour pouvait être le plus beau de la révolution ; il peut le devenir encore, et le gain de quarante millions d’entretien que coûtait l’individu royal serait le moindre des bienfaits de cette journée. Mais, pour cela,…

  • Sur la peine de mort

    La nouvelle ayant été portée à Athènes que des citoyens avaient été condamnés à mort dans la ville d’Argos, on courut dans les temples, et on conjura les dieux de détourner des Athéniens des pensées si cruelles et si funestes. Je viens prier non les dieux, mais les législateurs, qui doivent être les organes et…