Discours de sa défaite, à La Mutualité

La France a un nouveau président de la République, c’est un choix démocratique républicain, François Hollande est le président de la France et il doit être respecté.

J’ai beaucoup souffert que l’institution que je représente n’ait pas été respectée, ne donnons pas le mauvais exemple.

Je ne serai jamais comme ceux qui nous ont combattu. Nous aimons notre pays.

Je viens de l’avoir au téléphone et je veux lui souhaiter bonne chance au milieu des épreuves. Je souhaite de tout coeur que la France qui est notre pays, qui nous rassemble, réussisse à traverser les épreuves car il y a quelque chose de beaucoup plus grand que nous, c’est notre pays, c’est notre patrie, c’est la France.

Nous devons ce soir uniquement penser à la grandeur de la France.

Je veux remercier tous les Français pour l’honneur qu’ils m’ont fait de m’avoir choisi pour présider notre pays pendant cinq ans.

Jamais je n’oublierai cet honneur et dans la vie d’un homme.

C’est à moi de dire merci, car dans la vie d’un homme, présider la France c’est quelque chose que je ne pourrai jamais oublier, c’est un honneur immense.

J’ai essayé de faire de mon mieux pour protéger les Français des crises sans précédent qui ont ébranlé le monde pour que la France en sorte plus forte.

J’en ressors avec un amour de la France plus grand encore, plus fort encore, et avec plus d’admiration encore pour ce que les Français sont capables d’accomplir dans les situations les plus difficiles.

J’ai tout fait pour faire gagner les idées qui nous rassemblent, je n’ai pas ménagé ma peine, je me suis engagé totalement. Mais je n’ai pas réussi à convaincre une majorité de Français. Ensemble, nous avons fait une campagne inoubliable contre toutes les forces, et Dieu sait qu’elles étaient nombreuses contre nous.

Je porte toute la responsabilité de cette défaite. Je me suis battu sur la valeur de la responsabilité et je ne suis pas un homme à éviter les responsabilités.