Affronté au double héritage de Mai 1968 et de la crise structurelle suscitée par les deux chocs pétroliers de 1973 et de 1979, Valéry Giscard d’Estaing entend placer son septennat sous le signe de la modernisation de la société française. Pour « conduire le changement » qui doit permettre d’adapter cette dernière à son temps sous le signe du « libéralisme avancé », le président de la République choisit la décrispation, le dialogue, l’écoute…
Sans prétendre examiner de manière exhaustive l’ensemble des réformes de société, le colloque organisé par le Centre d’Histoire de Sciences Po et l’Institut pour la démocratie en Europe a privilégié quatre axes jugés fondamentaux de l’action du président Giscard d’Estaing dans ce domaine particulier : la lutte contre le chômage, l’effort de réinsertion des exclus (personnes âgées, handicapés, immigrés, veuves, inadaptés sociaux, détenus…), la promotion de la condition féminine, l’éducation de la jeunesse et l’abaissement à 18 ans de l’âge de la majorité civile et électorale.
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