Ottawa, Paris, Bamako, Bruxelles, Boston, Istanbul, Londres, Nairobi, Madrid, Oslo, les villes victimes d’attentats terroristes se multiplient. Après la stupeur et l’émoi, les populations sont en quête de sens pour interpréter l’irruption de l’étrange dans leur quotidien. Partant du cas de la fusillade au Parlement d’Ottawa le 22 octobre 2014, le présent ouvrage évalue la place de la communication dans la compréhension et la gestion d’un acte terroriste. Il dissèque la confection et la dissémination de messages stratégiques par les fonctionnaires et les hommes politiques à travers divers médias, puis en déduit des concepts et théories opératoires.
Mieux qu’une simple étude de cas, ce livre confronte les conceptions sur les crises, la communication qui en découle et les réalités empiriques d’un acte terroriste. Au final, il offre une contribution fondamentale à un débat traversant de nombreuses sociétés, à savoir la dialectique entre la liberté et la sécurité dans un contexte où le terrorisme comme forme de violence asymétrique reste une menace permanente.
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